La Société d'Encouragement aux Métiers d'Art m'a contacté il y a quelques semaines afin que mes travaux animaux puissent faire l'objet d'un article dans le prochain numéro de sa revue consacré à la taxidermie. J'ai répondu à une interview téléphonique qui sera publiée dans le Métiers d'art de […]
Variations de fils blancs
A la suite de Montrouge...
Se succèdent articles de presse et projets d'expositions. Pour les articles, une photographie de mon installation accompagne la présentation du 55ème Salon de Montrouge dans le dernier numéro d'Artpress. Une double page devrait d'autre part porter sur mes assemblages animaux dans le prochain dossier […]
Cours de gravure, résultats de la deuxième séance de travail
Deux oiseaux, un dessin automatique sur plaque de cuivre... Vraiment, la
gravure est une technique formidable.
Par contre, outre l'attention que demande le dessin sur Rhénalon ou sur le
goudron qui couvre une plaque de cuivre, il faut être bien concentré pour
l'étape de l'ancrage, au risque de se retrouver avec des tirages de mauvaise
qualité !
Ci-dessus, le premier essai d'eau forte sur plaque de cuivre.
Reste beaucoup de travail en perspectives !
Les illustrations pour l'histoire du petit jaguar avancent...
Un graveur ne sachant pas graver...
Aras volant à l'aube
En ce moment, j'avance sur plusieurs choses en même temps : les broderies, les Animaux stellaires, mais surtout un contrat d'illustrations trainant depuis bien trop longtemps !
Un brodeur sachant broder doit savoir broder l'aura d'un coq de roche, suite
Entre deux coups de pinceaux pour le contrat d'illustrations en retard... […]
On n'a pas vu le printemps, mais...
L'été est là, les dates l'attestent : hier était le solstice d'été, soit la journée la plus longue de l'année - non la plus belle !
Un brodeur sachant broder doit savoir broder l'aura d'un coq de roche
Premiers coups d'aiguille sur une photographie tirée au format A3. La suite bientôt... […]
Un brodeur sachant broder doit savoir broder sans sa chienne décapitée, pièce achevée

La photographie entamée avant-hier soir est bien différente de celle-ci. Il s'agit de l'image d'un coq de roche vivant paisiblement en pleine forêt, alors que ce portrait de Nunuwa est chargé d'une histoire de dissection anatomique pleine de sang.
Un brodeur sachant broder doit savoir broder sans sa chienne décapitée, travail presque achevé
J'ai cassé la dernière aiguille. Il faut donc que j'aille réapprovisionner mon stock avant de boucler cette broderie colorée. […]
Démontage de l'Echapée belle
Un caïman noir sur la plage de Montjoly
J'ai reçu quelques nouvelles de Kwata, l'association pour laquelle je travaillais en Guyane : jeudi dernier, mes anciens collègues se sont occupés d'un caïman noir qui s'est échoué sur la plage de Montjoly. Avec l'aide des pompiers, l'animal de plus de trois mètres a été gentiment raccompagné aux […]
Le jaguar et le coati : reprise du travail d'illustrations pour le prochain ouvrage de Plume Verte
Je n'étais pas très convaincu par le dessin réalisé il y a quelques temps, et songeais à le retravailler dans un assemblage aquarelles/photographies. Voilà qui est fait ! Maintenant que l'effervescence de Montrouge commence à s'estomper (le "finissage s'est déroulé le 2 juin dernier), je peux […]
Un brodeur sachant broder doit savoir broder sans sa chienne décapitée, étape de travail
Quelques points, de temps en temps... La broderie est une activité lente : elle demande patience, minutie, et mène souvent à la flanerie. J'ai eu quelques difficultés à trouver du temps pour faire avancer ce travail, mais les choses devraient très bientôt s'arranger. De plus, une imprimante A3 est […]
55ème Salon d'Art Contemporain de Montrouge, revue de presse
Web, papier, télé... Petit récapitulatif non exhaustif des réactions
au Salon, aux artistes présentés, mais aussi à mon propre travail.
On commence fort avec Beaux Arts magazine qui titre
son dernier numéro en date sur fond de Constellation
de la chevrette : "les nouvelles stars françaises"...
Sans doute un clin d'œil aux propos de Stéphane Corréard, commissaire du Salon,
concernant son choix de "casting sauvage" pour l'édition 2010 : "Je me suis
calqué sur le fonctionnement de la Nouvelle Star (l'émission de télévision,
ndlr) pour recruter les artistes" (Le
Point).
Les belles choses du 55ème Salon d'Art Contemporain de Montrouge : Ivana Adaime Makac
Depuis le début du 55ème Salon d'Art Contemporain de Montrouge, Ivana Adaime Makac passe chaque
jour à la Fabrique s'occuper des larves présentes sur les deux installations de
son module : criquets pèlerins pour l'une, vers à soie pour l'autre.
Afin qu'ils ne meurent pas des températures anormalement hivernales des
premières nuits de mai, l'artiste entomophile est même passée déposer ses
insectes chaque matin pour les récupérer chaque soir pendant quelques temps
!
Plus encore que la rigueur avec laquelle Ivana prodigue les soins nécessaires au bien-être de ses protégés, l'attention teintée d'amour qu'elle leur porte me semble être un acte artistique particulièrement lourd de sens... Et, en tout premier lieu, il est absolument nécessaire de ne pas se laisser berner par l'ambiance de laboratoire aseptisé fortement dégagée par les œuvres de l'argentine : ni mécanistes, ni anatomistes, encore moins invasifs ou consommateurs de la matière vivante, ses protocoles sont exactement à l'inverse de ceux en rigueur dans les laboratoires pharmaceutiques ou les centres de recherches en cosmétique tant décriés par ceux qui revendiquent l'accès au droit des bêtes. Aussi, si Ivana Adaime Makac entremêle sciences et arts dans ses travaux, elle ne partage avec les premières disciplines qu'une approche naturaliste et expérimentale ; et pour analyser la pertinence de sa création artistique, il faut avant tout avoir la malice de ne pas confondre laboratoire et charnier animal...
Les belles choses du 55ème Salon d'Art Contemporain de Montrouge : Aurian Guerard des Lauriers
Depuis le début du 55ème Salon, je me dis souvent que le nom du benjamin de Montrouge pourrait tout
autant être celui d'un papillon de nuit... Cette hypothèse fantasque est sans
doute due au fait que, comme l'a écrit Gaël Charbau dans le
catalogue, sa peinture est "obscure et énigmatique". Pour preuve, les
phares de cette voiture qui hypnotiseraient n'importe quel
Saturniidae.