Sur la plage de Montjoly

Lorsque je vivais à Cayenne, j’allais dès que possible courir le soir sur la plage. Maintenant, quand je reviens je reprends cette habitude.
Et c’est très agréable : le soleil couchant ne brûle plus et le vent rafraîchit les températures, la marée basse laisse une large bande de sable dur dans lequel les pieds ne s’enfoncent pas, je prends mon MP3 pour un peu de musique dans les oreilles. Et pendant la course, je ne m’ennuie jamais, puisqu’il y a toujours du monde, ou alors des aigrettes sur la vasière, des becs-en-ciseaux en train de pêcher ou encore des tortues marines allant et venant sur le sable.



En ce moment la période de ponte est achevée, donc il n’y a pas de tortues adultes. Par contre, il y a encore pleins d’émergences. Du coup, lorsque je cours je dois faire parfois attention à ne pas écraser les jeunes tortues qui gagnent la mer par dizaines après avoir quitté leurs nids. Hier soir, je suis tombé sur une émergence d’olivâtre, une petite tortue de mer à écailles, et j’en ai profité pour leur tirer le portrait.



Et puis je suis reparti pour mon dernier aller-retour sur la plage de Montjoly, avec dans les oreilles ma « chanson qui court vite ». The last mile de l’album Signs de Badmarsh & Shri est un bonheur pour les joggeurs : elle est tellement calme que quand on l’écoute, on peut courir plus vite sans pour autant se fatiguer d’avantage… !



Badmarsh & Shri, The Last Mile.

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