Coma.

J'avais emmené avec moi de Paris une grande toile vierge de trois mètres sur deux. Avec les préparatifs tardifs de l'expo à l'espace Inini, je n'avais eu le temps que de préparer le fond noir et de faire une empreinte en blanc dessus, pensant la travailler au fur et à mesure. Elle aurait été achevée pour la fin de l'exposition, et ainsi le public aurait pu suivre l'évolution d'un de mes travaux au cours des semaines.
Mais le soir du vernissage, un nombre considérable de personnes m'ont dit qu'ils l'appréciaient ainsi ("non achevée"), ajoutant qu'il était impressionnant de voir comment un simple empreinte, sans les retouches que j'avais prévu d'y ajouter, pouvait être expressive. Cette empreinte brute a donc sa place dans la série des peintures échographiques.








Du coup, Coma restera telle qu'elle a été présentée.

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