Julien Salaud

Une empreinte de la bellisssssssssima Anetta de la Sourca del Agua (je sais , ça ne fait pas très hongroise). Alors trêve de plaisanterie, j'ai acheté il y a quelques temps de cela une toile sur châssis qui est du lin encollé. La particularité du schmilibilibilick (j'arrive pas à l'écrire) est que du coup, la couleur du tissu est visible... Bref, la toile n'est pas blanche comme quand elle est enduite au Gesso, mais plutôt d'une sorte de brun chaud, avec un aspect tissu brut.



J'aime assez ce que ça donne au niveau des échographies, je vais donc sans doute investir dans un rouleau. Enfin il va falloir attendre un peu parce que pour l'instant chez Marin, il n'y a rien en dessous de 200 € (et ça monte très haut au niveau des prix)... Faut que j'aille voir ce que ça coute du coté du Passage Clouté, où -si mes souvenirs sont bons- le lin encollé est bien moins cher.
Bref, voici la toile presque achevée, j'ai juste redessiné un peu la silhouette au gris.



La particularité de l'empreinte est qu'Anne s'est posée sur la toile alors que la couche de peinture noir était encore fraiche, le résultat étant que sur les points de pression (la partie saillante de la joue, celle qui attrape les ombres) le blanc dont le visage était enduit s'est mélangé au noir du fond, donnant différentes tonalités de gris. Bref, les ombres et les lumières se sont dessinées toutes seules ! Et encore mieux, elles se sont dessinées de la façon dont je les pose d'habitude dans mes dessins (regardez les 3ème et 4ème images de ce post)... à savoir que les ombres decrivent comme un 3 à l'envers qui englobe le contour de l'oeil et et le haut de la paumette. Dingue !
Maintenant, il ne me reste plus qu'à étendre les noirs par endroits, retoucher le doigt et le poignet, sinon je pense que globalement la toile ne bougera pas.