Les donations.

Pour l’instant, j’ai récupéré des coquilles d’oeufs (dont une toute blanche qui supporterait très bien les pigments), des plumes de pigeons ardéchois, un bon kilo de sable (d’où vient-il déjà ?).

Il y a des gens qui prennent contact avec des chasseurs ou des éleveurs pour pouvoir récupérer des plumes, des os, des peaux… C’est très très bien tout ceci : j’aimerai être de plus en plus dans le partage, et le fait de ne pas être le seul à récolter les matériaux est une bonne façon de faire des objets qui auraient une dimension "publique". Si les donateurs veulent poser pour la pièce à laquelle ils ont participé, ou bien venir coller une coquille par-ci, enfiler quelques perles par là… Ce serait génial. Plus il y aura d’implication, plus les personnes impliquées seront nombreuses, mieux ce sera ! Alors quand vous voyez quelque chose de beau qui pourrait embellir un moulage de plâtre… Quoique ce soit, Ra-ma-ssez ! S’il-vous-plait ;-)

En discutant avec les amis blogers ce dimanche après midi, j’ai reçu une brillante idée de l’ami Tryptan : ouvrir un compte Paypal qui permettra de récolter des fonds pour l’achat de feuilles d’or. Je vais essayer de mettre ça en place dans les jours qui viennent. Ce sera un autre genre de participation, mais il est certain qu’il m’aidera, car ces temps-ci j’ai une consommation non-négligeable ! J’en utilise pour les moulages de plâtre, les dessins, et j’envisage aussi d’en mettre dans les peintures (pour faire des enluminures).

Sinon, j’ai été invité par une personne qui lit ce blog dimanche soir au spectacle Battuta de Bartabas… (Non, pas par Bartabas, il n’a pas encore répondu à ma demande d’empreintes de chevaux).



Le spectacle était magnifique, plein de poésie, plein d’humour, des chevaux magnifiques, des cavaliers magnifiques, des costumes colorés et un final de défilé de charrettes avec des décors bien travaillés.
Là un homme avec un costume d’ours particulièrement réaliste. Ici un autre qui tient un automate en forme d’oie battant des ailes. Une fontaine d’eau qui tombe du ciel sous laquelle les chevaux finissent par se baigner avant de se rouler dans le sable de la piste. Les lumière sont elles aussi magnifiques, et si je n’avais pas été aussi médusé par le spectacle j’aurai sans doute pu sortir mon cahier et mon stylo.

Mais je ne l’ai pas fait : mieux vaut profiter avec les yeux.

Voilà pour les nouvelles du jour, maintenant il va falloir que je me replonge dans l’histoire de mon exposition à Macapa.

Ajout du 15 novembre : je vais en plus récupérer une peau de zèbre. Une vraie peau de zèbre, avec les poils, les rayures et tout et tout ! Et puis des coquillages de Nouvelle Calédonie.

Ajout du 16 novembre : et puis une couverture de survie, un support IDEAL pour me décoincer en peinture : les empreintes vont devenir des icônes hybrides moitié-humaines moitié-animales sur des fonds d’or ou d’argent. Je continue de recevoir des coquilles d’œufs et "d’autres choses" de lecteurs connus, d’autres inconnus… Ça me fait un effet monumental : même quand il ne s’agit "que" de coquilles, chacun des dons justifie un peu plus ma pratique. Une coquille = une fraction de confiance. Merci les gens !
Lire ce post de Chronolog me rappelle une idée : j’ai toujours été mal à l’aise quand on me demandait le prix d’une œuvre. Moi j’ai une solution qui ne change absolument rien du tout à la façon dont se passent les choses basiquement, mais qui me mettrait sans doute plus à l’aise si je la mettais en place.
Quand une personne veut un travail, je le lui donne, mais elle de son coté me donne quelques moyens qui me permettront d’avancer dans ma tâche. Cela a deux avantages : d’abord, je n’ai pas l’impression de vendre mon travail ; si il doit servir aux autres, il ne doit pas être directement payant… Et puis ça me met la pression pour toujours avancer.

Affaire à suivre…

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