Madame Paillée reprend vie.

A peine rentré, je me remets au travail... Car j'ai un projet de dernière minute à gérer : un concours d'artiste qui pourrait peut-être me permettre d'ENFIN faire une exposition digne de ce nom en France métropolitaine.

Je continue donc de travailler en mode "Sculpture" : après le crâne hybride, voici le perroquet reconstitué...
Souvenez-vous, il faisait partie de ma récolte de la cession Chasse et Pêche avec les amis Wayanas.



Ci-dessus et ci-dessous, une des deux faces de l'œuvre, celle du perroquet coté "vivant", "non-organique"...

Pour ce coté il m'aura fallu : du bois flotté (racines de palétuviers gris) ; une demi-calebasse "poire" (d'Antécume Pata) ; un fémur de macaque noir (Cebus Apella) et deux épines de mâchoirans jaunes (poisson chat  d'eau saumâtre ou salée) ; le crâne, la corne du bec, les plumes et le duvet de l'oiseau chassé (le papegeai maillé ou Mam'Paillée en créole ; Deroptyus accipitrinus) ; du coton blanc récolté sur l'arbre de Yakapine et conditionné par mes soins, teinté avec de la terre mélangée à du liant ; une graine rouge (il faut que je trouve son nom, elle vient aussi d'Antécume Pata) ; la peau de mue d'un varan (Kentropyx striata ; figure la peau de l'oiseau autour de l'oeil) ; et enfin pour les matériaux "de chez nous" de la colle Patex, de la super glue (et de l'acétone pour enlever les traces blanches sur les plumes des ailes) et enfin de la peintre acrylique noire...
Ci-dessous, le graine et l'acrylique entourées de peau de mue de varan.



Ce week-end, je prépare "l'autre coté" qui représentera un système respiratoire, construit à partir de coquillages, d'otolytes de poissons et de pennes de plumes de héron...

Sacré assemblage au final.

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