Balé de rua.

Il faut absolument que je me mette à la danse. Enfin, au moins que je la regarde avec plus d'attention, surtout si je veux travailler mes empreintes avec des danseurs un jour (n'est-ce pas ma chère Dame !).
Voilà donc que M'sieur le Web m'a invité pour mon anniversaire à aller voir Balé de rua, un spectacle contemporain visible au Trianon jusqu'au 23 mars.

Nous y sommes donc allés hier après-midi. Joli théâtre, avec quelques crânes cachés dans les bas-reliefs... Et quelques danseurs cachés derrière le grand rideau.
Première manifestation : le cri de guerre "Balé de rua" (on dit "Balé dji Roua", sinon ma prof de brésilien viendra vous péter la gueule) (faites gaffe elle est pas commode !). Et puis le rideau se lève.
Tout le monde en costume, tout le monde avec la banane, les bras en l'air et les pieds en feu ; des dents blanches, des yeux qui roulent comme des billes et cette putain de baguette à trois branches qui mets en route ma boite à hanches. Je crois que j'ai eu les larmes aux yeux pendant au moins les vingt premières minutes.
Au beau milieu de ce panorama de la musique et de la danse brésilienne, un volet a particulièrement attiré mon attention : pour aborder le thème de la magie des noirs de Salvador, un groupe de danseurs crachait de la peinture liquide sur le corps d'un grand monsieur qui a ensuite exécuté une chorégraphie  possédée... Quelle étrange dée ;-)





Qu'ajouter à cela ? Ah oui, peut-être une idée qui se confirme : Si les brésiliennes prennent tant soin de leurs cheveux, c'est très certainement pour qu'ils servent leurs danses !



bref, c'est de la bonne grosse énergie brésilienne, du don de sueur tout à l'honneur d'une troupe qu'il faut vraiment VRAIMENT aller voir ! (surtout si vous aimez les fleurs). La petite vidéo par là vous allèchera sans doute...



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