Première manifestation : le cri de guerre "Balé de rua" (on dit "Balé dji Roua", sinon ma prof de brésilien viendra vous péter la gueule) (faites gaffe elle est pas commode !). Et puis le rideau se lève.
Tout le monde en costume, tout le monde avec la banane, les bras en l'air et les pieds en feu ; des dents blanches, des yeux qui roulent comme des billes et cette putain de baguette à trois branches qui mets en route ma boite à hanches. Je crois que j'ai eu les larmes aux yeux pendant au moins les vingt premières minutes.
Au beau milieu de ce panorama de la musique et de la danse brésilienne, un volet a particulièrement attiré mon attention : pour aborder le thème de la magie des noirs de Salvador, un groupe de danseurs crachait de la peinture liquide sur le corps d'un grand monsieur qui a ensuite exécuté une chorégraphie possédée... Quelle étrange dée ;-)


Qu'ajouter à cela ? Ah oui, peut-être une idée qui se confirme : Si les brésiliennes prennent tant soin de leurs cheveux, c'est très certainement pour qu'ils servent leurs danses !

bref, c'est de la bonne grosse énergie brésilienne, du don de sueur tout à l'honneur d'une troupe qu'il faut vraiment VRAIMENT aller voir ! (surtout si vous aimez les fleurs). La petite vidéo par là vous allèchera sans doute...

1 De Marie -
Envoûtement brésilien ? Madame Paillée et les dessins automatiques n'existe pas ...
2 De Jules -
Marie : oui, j'ai été envoûté ! Quand à Madame Paillée, c'est parce que je n'arrive pas encore à publier ma petite vidéo... Mais ça va venir !