Rien à montrer ces jours-ci.

Ce silence en terme de création est sans doute dû à une caractéristique physiologique que je partage avec deux animaux des montagnes : la marmotte et l'ours hibernent, moi aussi.
Mes pieds constamment gelés sont le signe d'une baisse significative de la température corporelle. Je ne sors que peu de chez moi, juste pour assurer les fonctions vitales (acheter à manger, et puis des clopes aussi, voir quelques amis) ; je me ballade avec plusieurs couches de polaires qui correspondent aux couches de graisse que je n'ai pas amassées pendant l'été ; et enfin, je dors bien plus que nécessaire, surtout si on considère que durant les trois quarts de la journée, mon activité neuronale est proche de celle du sommeil (sans rêve bien entendu).
Pourtant, y'a du monde qui pousse à l'entrée du terrier : le petit renard, le faisan, la biche, le daim, le marcassin... Et puis le squelette de renard, les crânes de chevreuils... Et puis tous les docteurs...

Aaaaaah ! Quand je pense que l'année dernière à cette époque-ci je revenais de chez les indiens pour repartir au Brésil... Et bien quand j'y pense j'ai envie de retourner me coucher jusqu'au 21 mars !
Mais promis je vais me remuer le popotin...

Haut de page