Vue la tempête...

Je n'aimerai pas être un oiseau aujourd'hui.
Vous imaginez, vous ? Il n'y a même pas de feuilles aux arbres alors comment se protéger des bourrasques ? Pas un seul moineau sur la terrasse ce matin. Aucun d'eux n'est venu chercher refuge dans le sapin qui pourtant pourrait leur offrir un peu de répit...

Aujourd'hui, je vous montre le premier dessin de Boucan, la frégate dont les prochaines aventures occuperont le deuxième opus de la collection inaugurée avec Les couleurs du bonheur chez Plume verte.



Miss Boucan, aquarelles et gouaches sur papier au format A5.

Mademoiselle va parcourir le littoral guyanais à la recherche d'une façon de se nourrir qui évite d'en passer par le vol. Le rapt, pas la façon d'utiliser ses ailes, bien entendu !
Alors ce matin en voyant le vent souffler, je me suis demandé "Mais en cas de grande tempête en pleine mer, que font les frégates ?" C'est vrai, si elles perdent de vue leurs compagnes d'escadron, comment se retrouvent-elles, comment se dirigent-elles ? Et c'est là que mon sujet de mémoire est revenu sur le tapis : imaginez une seconde que, tout comme les hommes préhistoriques il y a fort longtemps, ces grands voiliers aient des connaissances astronomiques... Ou encore mieux, qu'elles soient capable de connaitre l'azimut de leur position selon la hauteur du soleil ou bien l'emplacement des étoiles la nuit. Quand une tempête les séparent, se retrouvent-elles à l'endroit où le soleil de midi est à telle hauteur, à telle position de latitude et de longitude ?
Et les oies du Nord, et les grues, lorsqu'elles partent pour leur long périple qui se poursuit de jour comme de nuit, connaissent-elles l'étoile polaire et la position des constellations qui tournent autour ? Savent-elles que telle étoile ne se voit que dans tel endroit, et telle autre n'apparait qu'une fois qu'on se trouve mille kilomètres plus au Sud ?

En tout cas, avec cette tempête autour du premier dessin de Miss Boucan, je ne peux m'empêcher de penser que les grandes frégates volent tout le temps, de jour comme de nuit, et parfois sur des étendues sans aucun repère géographique - comme en pleine mer. Quoique. Et si elles savaient aussi reconnaitre la couleur des courants marins ???

Bienvenue Miss Boucan.

Haut de page