Atelier repassage.

Aujourd'hui, j'ai passé la journée entière à repasser. A repasser mes peintures échographiques, celles qui n'avaient pas encore été déballées depuis Macapa et qui sentaient bon, tout à l'heure encore, l'humidité tropicale... Avec une pointe de moisi mais c'est bien normal : un an dans le plastique, c'est propice aux champignons.
Bref, il fallait bien que je m'en occupe, parce que voyez-vous, l'expo Awak'it c'est dans pas longtemps si on y pense. Alors comme je veux que mes toiles soient belles, il fallait que je les tire à quatre épingles. Voilà qui est fait. Aujourd'hui, j'en ai repassé quinze sur dix-sept. Et ce fût laborieux. Non pas que je sois particulièrement nul avec un fer à repasser (même si je n'en avait pas touché un depuis des lustres), mais disons que du lin bien épais, avec une bonne couche de gesso et en plus en plus une bonne couche d'acrylique... Et bien ça use le fer, même avec une méga-semelle hypra-super-glissante. J'ai fini à quatre pattes et en slip T-shirt, appuyant des deux bras sur le fer posé les grande toiles (deux mètres par trois pour les plus grandes) elles mêmes posées au sol sur une couverture de laine parce que forcément, la table à repasser était trop petite.

Voilà, c'est ça que j'ai fait aujourd'hui, et j'en suis fier, parce que les toiles sont lisses comme au premier jour. Ouaich.

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