Les monstres d'Exit 2009.

Comme j'ai fini ma première partie de mémoire, je m'offre un "break-récré". En même temps, je vous offre quelques photos de ce que j'ai apprécié au festival Exit : et oui ! Y'a pas d'raison qu'ce soient toujours les mêmes qu'en profitent !

Mia Mäkilä est une artiste suédoise qui explique "je peints mes démons, mes cauchemars, pour m'en débarrasser. Je peints mes craintes et mes chagrins pour les tenir à distance. Dans mon travail, je traite du macabre et de l'horreur toujours avec une bonne dose d'humour noir".
En effet, et il y a dans ses images des mélanges poétiques et oniriques assez désarmants... Et surtout très touchants.



Ensuite, passons à Joshua Longo et son Longo Land (it may be contagious)... Ce designer fabrique des pelluches qui ont des accents de terres arctiques... Des bouches, des anus, des trippes, quelques tétons deci delà, rien que des points qui demandent à être touchés, triturés, explorés ; et puis ces étranges boules de poils qui sortent du ventre du longo comme d'autres des trippes d'un gros monstre... Si je me demande comment des animaux peuvent sortir d'autres bêtes, alors j'ai un début de réponse à ma propre question.




Attention : Mark Powell, c'est du lourd. Du très lourd. Dans ses deux Dream dioramas, l'australien illustre "ses cauchemars peuplés de créatures... Une vision personnelle de l'enfer..." : "Je travaille plus ou moins en isolement total depuis plusieurs années, me concentrant principalement sur mon travail. Mes sculptures sont essentiellement des tableaux/maquettes miniatures où le temps est suspendu. Ce sont des moments de rêves, de fantasmes..." Ceci explique sans doute la force qui se dégage des deux maquettes présentées à Exit. Petites et pourtant déconcertantes : des monstres hybrides, de la féraille, de la rouille, parfois quelques insectes il me semble, des brindilles, une multitude de détails et une dimension narrative particulièrement entrainante. Enfin, j'imagine que tout le monde n'a pas envie d'être entrainé dans ce genre d'histoire.







Et puis des choses rigolotes, mais pour le moins poétiques, comme les Shadow Monsters de Philip Worthington...



... Ou l'akousmaflore de Gregory Lasserre et Anaïs Met Den Ancxt.

Vous seriez bien allé voir tout ceci ? Dommage, ça a fini aujourd'hui ! Alors rendez-vous l'année prochaine...