Ponce, tu penseras mieux...

Ou l'art de préparer le petit cheval de bois sans en avoir l'air.

En ce moment, il fait beau et chaud. Lorsque je décide de lever le nez de mon mémoire pour aller fumer une clope, je file donc droit sur la terrasse.
Or, sur la terrasse, il y a le petit cheval de bois, et ses couleurs affreuses que l'hiver a très gentiment décidé d'attaquer en profondeur : samedi, j'ai vu la peinture qui caillait et le bois qui se fendait, sous la chaleur de ce début de Printemps... Le bois qui fend, je prends. Par contre, la peinture caillée, faut l'enlever !
Ainsi, depuis samedi, quand je fume pour m'aérer l'esprit, en même temps je ponce (la poussière de peinture au plomb étant tout aussi bonne aux poumons que la nicotine). Allez savoir s'il existe des synapses mystérieuses entre les bras et la cervelle... Moi j'ai vraiment l'impression que oui ! Car poncer, ça m'aide à agencer mes idées.
Résultats positifs sur tous les fronts : le mémoire avance au fur et à mesure que la peinture disparait...



Problème : je ponce plus vite que je ne pense. Solution : peut-être quelqu'un a-t-il un autre cheval à poncer ?

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