Il y a deux jours, j'ai acheté une femelle de chevreuil empaillée sur le
Net. Elle est entière, en position de course, mais j'ai l'impression qu'elle
n'a que trois pattes - ce qui n'est vraiment pas génant en fait. Où vais je la
mettre n'est pas exactement la question appropriée : pour l'instant, je me
demande comment je vais la faire venir de Bressuire (79) à ici. UPS devrait
pouvoir me sauver d'un aller-retour avec la voiture que je n'ai pas !
Sur la terrasse, plusieurs oiseaux se préparent : un pigeon ramassé fraichement
mort vers chez ma copine AnnC et les fœtus de perroquets ramenés par M'sieur
Vladimir samedi dernier. Le ramier finit de sécher, il ne lui manquera plus
qu'un brushing pour rendre à ses plumes leurs belles couleurs fades ; les cinq
oisillons sont encore dans leur bain dégraissant.
Il y a une souris dans notre jardin urbain, et je la suspecte d'avoir fait des
trous dans le gros pot pour aller grignoter les graines de courges musquées. Ça
m'ennuie beaucoup parce que j'étais très heureux à l'idée de regarder pousser
les courges cet été (je sais Francis, c'est moins poétique que d'écouter
pousser les fleurs au milieu du bruit des moteurs). Alors il va sans doute
falloir aller acheter une tapette. Si, ça se trouve dans le commerce... Mais
j'ai du mal à me décider, car la petite bête n'est pas farouche et très
rigolote quand elle court partout, à la recherche des graines abandonnées par
les mésanges. Bon, disons que j'aurai un cadavre de plus à orner s'il s'avère
qu'elle a bien assassiné les courges... Affaire à suivre.
Les courges sont encore planquées sous terre (pourvu qu'elles sortent !), mais
les autres plantes poussent dans les jardinières. Avec un peu de chance, les
clématites, les lys et autres beautés à pétales seront prêtes à être emperlés
quand j'en aurai fini avec mon p***** de mémoire.
Ce matin, j'ai vu le premier martinet de l'année. Pas encore de petit cri
strident qui me replonge en enfance, mais c'est pour bientôt. Et puis chaque
soir je dis "bonne nuit" aux pipistrelles qui sont trois maintenant, à voleter
entre les immeubles. Parfois, j'entends leurs cliquetis aigus. De temps en
temps, un à trois hérons passent haut dans le ciel... Si ça continue comme ça,
un jour on verra passer les oies ! Très franchement ce serait une bonne chose
non ?
Sinon, j'attend encore que des clients me payent, dont la maudite fondation qui
laisse trainer une facture depuis... Décembre 2008. Que je les y reprenne à
parler de "gestion durable" avec leurs prestataires !
Mon interview de Marion Laval-Jeantet prend forme, elle sera prête pour
mercredi.
Par contre, le mémoire, c'est autre chose : je dois le reprendre à l'envers
(problèmes d'inversion vous comprenez !) et ça n'avance qu'à tout petits pas. A
pas de fourmis. Peut-on dire "à pas d'acarien" ? Mais ce matin, je me suis
réveillé en y réfléchissant. Je crois même en avoir rêvé cette nuit. Alors
peut-être qu'une prochaine mise en route est en train de se faire. Ca, ce
serait vraiment très bien !
1 De Marie -
Une "impression" de trois pattes ? ne saurais-tu compter que jusqu'à trois ? et venir de Bressuire sur trois pattes, elle n'est pas rendue.
Si tu n'es pas trop allergique, il est préférable de rencontrer des acariens que des punaises (surtout quand on marche pieds nus !)
mon PRECIEUX mémoire, c'est aussi bien qu'avec des étoiles (de la constellation) ;-)
2 De Jules -
Marie : pour les trois pattes, en fait c'est parce que sur les photos il semble en manquer une, mais je n'en suis pas sûr...
Pour le mémoire, tu as mis deux lettres de trop, huhu !
3 De Marie -
Quand on aime (les étoiles) on ne compte pas ...
Tu vois de belles choses, j'ai trouvé sur les cailloux un bébé mésange bleue, mort et pas tombé du nid. Déjà qu'ici elles sont rares de cette couleur !
4 De Jules -
Marie : tu as raison, il faut savoir être généreux sur le nombre de lettres. Quant à la jeune mésange bleue, paix à son âme...