Lorsqu'on se penche sur un sujet, qu'on le creuse en profondeur, très loin
et en détails, il arrive que l'on soit sujet à ce que certains appellent
"l'effet loupe" : en quelque sorte, le manque de recul fait que l'on passe à
coté des évidences. Si, je vous jure. Et ça arrive vraiment, je viens de
m'apercevoir que j'avais été victime de ce symptôme :
Mon mémoire - qu'il va me falloir mettre en ligne pour ceux qui ne l'ont pas lu
- portait sur la métamorphose, et déviait, sur la fin, vers les notions de
maladie et de médecine.
Or, tout à l'heure, alors que j'étais en pleine traduction du français vers
l'anglais (chose très rare), je me suis aperçu que le mot métamorphose
avait la même terminologie que les maladies leishmaniose, tuberculose,
bilharziose, etc.
Si on se fie à l'étymologie médicale, la terminologie "-ose" viendrait du
suffixe grec -ôsis et désignerait les maladies non inflammatoires et
les états chroniques.
Il pourrait tout à fait s'agir d'une bonne nouvelle : quand on s'est
transformé, c'est durable.
Et vive les métamorphoses !
1 De la dame -
... et ose, elle a vécu ce que vivent les oses, l'espace d'un matin !
Pardon ! oui, je sors !
2 De Jules -
La dame : "les oses (ou monosaccharides) sont les monomères des glucides. Ils ne sont pas hydrolysables. Tout comme les diholosides (ou disaccharides), ils possèdent un pouvoir sucrant, et sont solubles dans l'eau. On les distingue par la longueur de leur chaîne de carbone". On va donc parler en terme de longueur de carbone, C et en O, en H et en N. Na+ aussi si tu veux. D'autres suggestions, Dame Chimiste ?
3 De la dame -
oui : envoyer sur les r'oses !