Les Îles du Salut...

Ont été nommées ainsi parce que le moustique est absent de leur faune... Ainsi, ceux qui ont vécu sur l'un des trois cailloux ne mourraient pas de la malaria. C'est en cela que les îles leur offrait le "salut".
Par contre, les bagnards crevaient de la dysenterie, et leurs corps étaient jetés aux requins, paraît-il.
Jusqu'à la fin du bagne -dans les années 50 - il n'y avait presque pas d'arbres et la chaleur était accablante... Aujourd'hui, c'est un petit paradis avec des cocotiers partout.

A Saint Joseph, les cocotiers et quelques rares essences du continent ont repris leurs droits sur les bâtiments de l'administration pénitentiaire. Se promener au milieu des ruines est assez étrange, car la végétation a transformer les lieux de souffrance qu'étaient les cachots et cellules en quelque chose de bien moins inquiétant.





Le personnel du bagne habitait sur l'Île Royale (la plus grande des trois), on y trouve une plus grande variété de plantes, sans doute parce qu'il fallait faire de l'ombre aux honnêtes gens ! Beaucoup d'animaux ont de plus été importés du continent vers cette île, dont une espèce de rongeur : l'agouti...



... Et deux espèces de singes : les capucins bruns (qu'on appelle localement les "macaques noirs") et les saïmiris (ou "singes écureuils").
Les premiers sont "un petit peu plus farouches" que les deuxièmes pour une unique raison...






Ils ne mangent pas dans la main.





Cette femelle et son petit n'ont pas résisté à l'appel du gâteau sec.
Comme quoi, il reste de rares endroits où les bêtes ne craignent pas les hommes...

Haut de page