Les oiseaux d'Agathe sont le fruit d'un long, d'un très long travail. Et,
pour comprendre le temps qu'elle a pu passer sur chacun de ses grands formats,
il faut d'abord prendre conscience que tous ont été réalisés avec de simples
stylos, crayons et feutres.
Il aura donc fallu plusieurs mois pour que la jeune femme achève ce triptyque
:
Vous pouvez voir ses travaux à la Fabrique de Montrouge jusqu'au 2 juin, et en
apprendre un peu plus sur sa démarche à travers le texte de Anne-Lou Vincente,
disponible sur le site du Salon. Quelques uns
des autres dessins d'Agathe sont visibles sur son site ultrabook.
En ce qui me concerne, ses images mêlant patience et nuance féminine,
ornementation, couleurs, poésie et rêve sont le gros coup de cœur de
Montrouge... Étant donné la morbidité ambiante - il faut dire que les deux
dernières expositions que j'ai visité furent C'est la vie ! au Musée Maillol et
Crimes et châtiments à Orsay - la demoiselle m'a permis de voir le genre
d'image que je voulais voir : des animaux, du vivant et un souffle de
Pneuma.
D'ailleurs, je vais lui passer une commande !
Merci Agathe !