Les belles choses du 55ème Salon d'Art Contemporain de Montrouge : Aurian Guerard des Lauriers

Depuis le début du 55ème Salon, je me dis souvent que le nom du benjamin de Montrouge pourrait tout autant être celui d'un papillon de nuit... Cette hypothèse fantasque est sans doute due au fait que, comme l'a écrit Gaël Charbau dans le catalogue, sa peinture est "obscure et énigmatique". Pour preuve, les phares de cette voiture qui hypnotiseraient n'importe quel Saturniidae.

Il y a du Peter Doig dans certains de ses paysages, de l'inquiétude dans ses volutes,et ses rouges sombres ont un air de sang séché.





A la Fabrique, l'imposant portrait de la jeune fille après son exorcisme, trouble par un regard blessé de bruns, et la main de Antwoord semble émerger d'un Au-delà fantomatique : parce qu'elle est efficace, la peinture émerger d'Aurian n'est pas de tout repos. Bien au contraire.



Mais le jeune artiste ne s'arrête pas à la peinture ! Il réalise des dessins et des gravures absolument magnifiques ! Si tout se passe bien, ce soir nous échangerons quelques uns de nos travaux, et je pourrai accrocher deux pièces dans ma prochaine maison, dont celle-ci :



Et si tout se passe bien, je pourrai vous montrer l'autre demain. Merci Aurian !

Haut de page