La tombe fleurie du vieux bouc de terre

Sur ce dessin, la couleur des aquarelles est arrivée par nécessité, après accident. Il s'agit donc d'un cas de serendipity.
Explications.
A plusieurs reprises, j'ai malencontreusement fait baver le noir : par ici une goutte est tombée de la plume, par là un coup de manche sur l'encre fraîche a dessiné des traînées... Il a bien fallu que je camoufle ces quelques tâches et bavures, parfaitement disgracieuses ! Or, l'avantage de la couleur pour ce genre de problème est qu'elle permet d'aplatir en une seule les diverses nuances que les rectifications à la gouache ont généré dans le blanc.
Un encadrement sous verre par dessus et on n'y verra que du feu !

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La tombe fleurie du vieux bouc de terre est un dessin qui n'a pas vraiment de sens : il peut être regardé à l'endroit comme à l'envers.

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D'abord j'ai dessiné le vieux bouc, ensuite j'ai retourné la feuille et ajouté le décor végétal et minéral.

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C'est sans aucun doute l'ami de gravure Chrono qui m'a suggéré ce type de travail, puisque lui-même prépare une série sur les mondes renversés.
Enfin, il n'est peut-être pas nécessaire de préciser que le motif en tête de corbeau continue de se promener de dessin en dessin. Demain, je vous montre ceux qui se sont logés dans les plumes multicolores d'un oiseau imaginaire.

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