Grande arche moisie, étapes de réalisation

Voilà une pièce qui aura demandé un peu d'ingéniosité... C'est grâce à l'aide de l'oncle Pierre que le vaisseau fantôme a pu être monté - et facilement démontable.

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Retour sur les étapes de réalisation de cette galère équido-faisandée : au tout début du mois de janvier, l'oncle Pierre est arrivé tel un sauveur avec perceuse, tournevis et autres outils indispensables.

La coque de la Grande arche était déjà assemblée, il nous aura donc fallu commencer par lui inventer un socle. Pour ce faire, Les restes séchés de l'ancienne taille du laurier ont été grossièrement sculptés pour s'emboîter dans le bas de l'arche (le sternum, le bassin). 

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Ensuite, nous sommes passés à la réalisation des rames. Le saule du fond du jardin a été délesté de quelques ramures assemblées avec du scotch et des noeuds de flèches en laine de yak.

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Les ailes de faisans momifiés ont d'autre part été agencées sur des morceaux de noisetier (celui du jardin, encore une fois), le mat taillé, puis l'assemblage de l'ensemble s'est fait dans le jardin... L'atelier n'atteignant malheureusement les 4,50 m de plafond nécessaires à l'arche.

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Au début du mois de février, j'ai collé une queue de faisan mâle au sommet du mas, et l'ami Fred s'est occupé de peindre le socle en blanc. 
A la Chapelle c'est encore Fred qui s'est chargé de monter la Grande arche moisie - dans sa première version finalisée et pour la première fois - fixant le mat, attachant les rames à la coque avec de la laine de yak.

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Quatre sacs de sable plus tard, la pièce était prête pour Histoires d'aviation.

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Un jour, la Grande arche moisie passera en version II.

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