La Nuit blanche a été organisée à Mayenne pour la première fois en 2007 et, depuis, elle se déroule tous les deux ans en alternance avec 53 Tours, événement consacré cette fois au spectacle vivant. Samedi, la manifestation dédiée à l’art contemporain fêtera donc ses dix ans. Et l’origine de ce rendez-vous, qui fait désormais partie du paysage, ne manque pas de piquant…
« C’est une succession de hasards, explique Mathias Courtet, coordinateur des expositions du centre d’action culturelle Le Kiosque. En 2005, Valentin Lemée, qui venait d’arriver comme directeur au Kiosque, souhaitait monter un événement dans la ville. Il nous parle d’une idée autour du cheval et je lui dis : « On a qu’à faire comme à Paris, en lançant une Nuit blanche. »
Et si l’idée semble jetée un peu en l’air à ce moment-là, elle n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Valentin Lemée la propose au conseil d’administration du Kiosque. « Quelques jours plus tard, il revient me voir et me dit : « On y va ! » Alors que j’ai parlé d’une Nuit blanche, comme j’aurais pu parler de tout autre chose. »
Fossile de grenouille, eau forte, exemplaire 7/8, 39 x 50 cm, 2010
Pour séduire le public, lors de la première édition, Mathias Courtet « use un peu de stratégie. On avait fait le choix de la vidéo, car des écrans la nuit, c’est davantage accessible au grand public que d’autres choses. J’avais aussi fait une programmation interdite aux moins de 18 ans ; c’était sept ou huit œuvres un peu olé olé. »
« C’est une succession de hasards, explique Mathias Courtet, coordinateur des expositions du centre d’action culturelle Le Kiosque. En 2005, Valentin Lemée, qui venait d’arriver comme directeur au Kiosque, souhaitait monter un événement dans la ville. Il nous parle d’une idée autour du cheval et je lui dis : « On a qu’à faire comme à Paris, en lançant une Nuit blanche. »
Et si l’idée semble jetée un peu en l’air à ce moment-là, elle n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Valentin Lemée la propose au conseil d’administration du Kiosque. « Quelques jours plus tard, il revient me voir et me dit : « On y va ! » Alors que j’ai parlé d’une Nuit blanche, comme j’aurais pu parler de tout autre chose. »
Pour séduire le public, lors de la première édition, Mathias Courtet « use un peu de stratégie. On avait fait le choix de la vidéo, car des écrans la nuit, c’est davantage accessible au grand public que d’autres choses. J’avais aussi fait une programmation interdite aux moins de 18 ans ; c’était sept ou huit œuvres un peu olé olé. »
Pour en savoir plus :
Ouest France / Nuit blanche : un 10e anniversaire haut en couleur
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/mayenne-53100/nuit-blanche-un-10e-anniversaire-haut-en-couleur-5302127
Ouest France / Samedi, à Mayenne, la Nuit blanche soufflera ses dix bougies
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/mayenne-53100/samedi-mayenne-la-nuit-blanche-soufflera-ses-dix-bougies-5293360
