Le propos de cette exposition pourrait explorer la dichotomie entre la recherche incessante de progrès et l’impact dévorant de l’Homme sur notre environnement. Chaque œuvre pourrait faire la part belle à l’absorption et la transformation des matières premières en offrant une méditation patinée de remords et de peur.
Cet ensemble hétéroclite de réalisations pourrait aussi aller vers une quête rédemptrice et introspective sur les conséquences de notre insatiable appétit pour les ressources naturelles. “L’ époque bénie des globophages” résonnerait alors comme un point d’orgue, une acmé, un appel à réécrire notre histoire commune. Si on peut y voir des poèmes visuels décrivant la danse tumultueuse entre l’Humanité et son écosystème, on peut tout autant, en juxtaposant la lecture de chaque item, penser à un amalgame témoin d’une époque où les racines de notre désir s’entrelacent avec les fibres fragiles de la Terre.
S’il faut poser une intention à la lecture de cet ensemble, celle-ci serait de prendre un peu de recul sur ce chapelet de formes afin d’y percevoir comme un souffle haletant, en écho à une perpétuelle respiration de l’Univers. Une inspiration concentrant un tout, dense et inextricable. Une expiration projetant les bases de toute nouvelle fondation.
Avec Alain Biet, Corine Borgnet, Emilie Breux, Martin Coiffier, Yann Derlin, Marie-Noëlle Deverre, Rohan Graëffly, David Leleu, Anaïs Lelièvre, Sandra Matamoros, Yosra Mojtshedi, Manon Pretto, Jérôme Progin, Théo Romain-Sobota, Julien Salaud, Sarah Trouche et Nicolas Tourte, qui signe le commissariat.
GoélXnd, crayon et gouache sur papier, 70 x 60, 2021
Merci à Nicolas Tourte pour l’invitation !
Pour en savoir plus :
Nicolas Tourte, artiste et commissaire de l’exposition / L’époque bénie des globophages
https://www.nicolastourte.net/lepoque-benie-des-globophages/
L’Observateur 59 / Nord : l’époque bénie des globophages à ne pas rater avec 17 artistes à découvrir
https://www.lobservateur.fr/lexpo-lepoque-benie-des-globophages-a-voir/
