Le tissu du vivant dont nous sommes des fils se déchire tout autour de nous, fragilisant nos futurs possibles. Nous le savons, et pourtant le sentiment d’impuissance domine. Pourquoi ? C’est qu’on défend mal ce qu’on comprend mal. Et si nous nous étions trompés sur la nature de la “nature” ? On imagine volontiers le monde vivant aujourd’hui comme une cathédrale en feu. Mais le tissu du vivant, cette aventure de l’évolution qui trame ensemble toutes les espèces de la biosphère, n’est pas un patrimoine figé et fragile. Il est une force dynamique de régénération et de création continue. Le vivant, ce n’est pas une cathédrale en flammes, c’est un feu qui s’éteint.
Détail de l’installation Stella cave 4, Herzliya Art Museum, 2015 / couverture du livre de Baptiste Morizot, Raviver les braises du vivant, 2020
Pour en savoir plus :
Actes Sud / « Raviver les braises du vivant », Baptiste Morizot
https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-humaines-et-sociales-sciences/raviver-les-braises-du-vivant